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1 décembre 2015

Conseil des scale-ups by LaFourchette

Brand NEW ! LaFourchette présente aujourd’hui ses nouveaux locaux, dans le quartier de Saint-Lazare. En terme de surprise, ce n’en était pas  vraiment une pour moi, étant donné que j’y travaille.

A l’occasion de cette inauguration qui marque un pas dans la vie de LaFourchette, le service marketing avait réuni dès 9h00 ce matin des journalistes, blogueurs et CEO d’entreprises, pour une table ronde sur le thème des « scale-ups ».

bertrand

Le premier conseil des scale-ups a démarré par le pitch de  Bertrand Jelensperger, le CEO de LaFourchette. Il revient sur les trois étapes clé de son « bébé », lafourchette.com :

  • 2007-2009 : CRÉER. LaFourchette vient de naître, c’est une start-up française qui fait  le buzz rapidement. Quelle valeur apporte cette entreprise aux  restaurateurs, aux utilisateurs ? C’est le test du business model, basé autour du Yield Management des restaurants, autrement dit être capable de baisser les prix lorsque la clientèle faiblit.
  •  2009-2014 : SE DÉVELOPPER ET VENDRE. LaFourchette se déploie sur les différents marchés et dans plusieurs pays. Aujourd’hui, un million et demi de couverts sont réservés chaque année; et à date on compte soixante millions de réservations effectuées, soit l’équivalent d’une réservation par  personne à l’échelle de la population française : whaouw ! Cette phase s’achève avec le rachat de LaFourchette par le géant américain TripAdvisor.
  •  2015  et + : CONTINUER DE SE DÉVELOPPER. L’entreprise n’est clairement plus une start-up, mais pas non plus une PME. On adoptera ainsi le nom de scale-up, c’est à dire la capacité à avoir un modèle rentable et duplicable à l’infini pour acquérir des parts de marché en Europe et dans le monde. Actuellement, LaFourchette est présente dans 12 pays, souvent sous le nom commercial de « TheFork ».

scale

Tout le monde est bien installé autour de la grande table ? Tout le monde a eu sa boisson chaude et  sa viennoiserie ? Ok, alors on continue.

Bertrand laisse transparaître son enthousiasme et sa fierté des nouveaux locaux, qui répondent parfaitement aux trois objectifs  principaux qu’il s’était fixés :

  •  1) Avoir PLAISIR à venir travailler, dans des locaux facilement accessibles à tous. La gare Saint-Lazare est parfaitement desservie en transports, et il y a tous les commerces à proximité.
  • 2) S’épanouir dans de grands espaces COMMUNS et lumineux. Par exemple aucun collaborateur ne se  trouve à plus de 6m d’une fenêtre ! La grande salle du rez-de-chaussée sert aussi bien de réfectoire, de salle de fête (avec une tireuse à bière, oui oui), que de salle de jeu avec la table de  ping-pong et  le baby-foot.

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  • 3) Valoriser la POPULATION qui fait vivre LaFourchette :
    • Les collaborateurs internes (environ 110 sur Paris à date) ont leur photo avec fourchette affichée dès  l’entrée des locaux, en face de l’accueil.
    • Les utilisateurs et plus précisément les ambassadeurs du site ont également leur photo accrochée  en grand dans les open spaces. C’est une manière de  les remercier symboliquement, puisqu’on ne les voit pas, et  une façon de se rappeler que nous travaillons  pour eux.
    • Les restaurants et plus précisément les grands  chefs qui nous font confiance se  voient attribuer des salles de réunion à leur nom, ainsi qu’une photo en noir et blanc, très classe, pour valoriser  leur savoir-faire au quotidien.

table

Au terme de cette présentation, place à la table  ronde, composée de 6 CEO de scale-ups. Tous étaient réunis pour nous partager leur expérience, leur vision, et leurs ambitions futures. Étaient présents les CEO de :

  • Drivy : location de voiture entre particuliers
  • Dataiku : nettoyage des bases de données
  • iAdvise : gestion des interactions clients en temps réel
  • Videdressing.com : achat et vente de vêtements  d’occasion en ligne : dès qu’il s’est présenté  toutes les  femmes ont ouvert grand leurs oreilles !
  • Sigfox : objets connectés
  • 360 Learning : formation en ligne pour les collaborateurs d’entreprise

Plusieurs sujets de la vie d’une scale-up ont été abordé. Entre chacun des sujets, je vous prendrai une photo des petits  salons dans les open-spaces de LaFourchette, pour ne pas trop vous ennuyer 🙂

Tout d’abord, qu’est-ce qu’une « scale-up » ? Chacun a sa définition, si l’on en croit les différentes réponses ! Pour le CEO de  LaFourchette tout d’abord, être scale-up c’est avoir l’ambition de déployer un modèle de business dans le temps et dans l’espace. Le CEO de  Videdressing.com alerte sur l’importance de conserver l’esprit start-up. Le CEO de Sigfox va plus loin, et encense les scale-up, car selon lui c’est plus sécurisé de travailler dans une petite structure que dans une grande entreprise.

salon 2

Nous avons essayé ensuite de dresser  un portrait type de l’entrepreneur scale-up. La grande majorité des CEO présents sont passés  par une Ecole de Commerce, et avaient la fibre créatrice en eux depuis un moment déjà. Pour se lancer, nul besoin de fonds, l’important c’est l’audace, voire carrément l’insouciance selon le CEO de Sigfox ! Aujourd’hui, les patrons de scale-ups se démarquent des patrons de start-ups car ils ont remplacé le style jeans-baskets par la chemise (sans cravate, faut pas déconner non plus) !

S’est ensuite posée la question du financement  : levée de fonds, business angels… Le CEO de Drivy  relève que les start-ups américaines lèvent largement plus de fonds que les start-ups françaises, et bénéficient d’un marché beaucoup plus large, surtout concernant les services haut-de-gamme. Le CEO de Videdressing.com, ancien financier, acquiesce et  fait remarquer que la fiscalité française est malgré tout favorable aux petits entrepreneurs qui souhaitent se lancer. N’oublions pas qu’en France, Pôle Emploi assure des indemnités de chômage, et ça c’est une chance. La mentalité américaine ou « mindset« , résume le CEO de  LaFourchette, encourage  l’aventure start-up, peu importe les contraintes  liées à l’écosystème : quand on veut, on peut.

salon1

 

Et après ?  Quand on est patron d’une scale-up florissante, quelle est la prochaine étape ?  Certains CEO décident de  laisser la main, comme  celui de Videdressing.com. D’autres, comme le CEO de 360Learning, cherchent à se développer dans de nouvelles villes en France. L’innovation est au cœur du développement, même si elle est plus ou moins visible de l’extérieur.

Le future d’une scale-up se construit grâce à des  collaborateurs de talents, des passionnés : où les dénicher ? faut-il les débaucher ?  de start-ups ? de grosses entreprises ?  De manière générale, quelle que  soit la taille de  l’entreprise, on note une majorité d’hommes à la partie technique (appelé le « Lab »  à LaFourchette), et une majorité de femmes dans le marketing et la communication. Chez LaFourchette, le CODIR est  paritaire. D’ailleurs  concernant les compétences informatiques, les CEO se sont mis d’accord pour militer pour un apprentissage du code dès l’école primaire. Do you HTML ?

coussin

Après  ces discussions fort intéressantes, j’ai été contrainte par  ma conscience professionnelle, de remonter à mon bureau pour travailler. Pas facile d’être blogueuse et Account Manager à LaFourchette 😀 Vivement ce soir : après l’inauguration sérieuse autour d’une table-ronde, place à  la fiesta !

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